C'est une note de Yann qui dit : "Même au fin fond de ma Bretagne, le Super U du village vient de se doter de quatre caisses surveillées par une seule hôtesse. C'est le client qui joue à la caissière, et ça fonctionne."
Sa note très juste et très vraie comme d'habitude me suggère une réflexion.
Logiquement le consommateur qui sommeille en chacun de nous devrait bénéficier de ces suppressions d'emplois!
Comment et pourquoi ?
Tout simplement parce que si c'est le consommateur qui doit faire le travail de l'hôtesse de caisse licenciée pour "inutilité", il faudra que les prix des articles diminuent !
Il me parait inconcevable de payer aussi cher qu'avant si je n'ai pas le service qui va avec!
C'est pas le robot qui va me dire bonjour, merci, me souhaiter une bonne journée et m'aider éventuellement à ranger mes courses si j'ai un soucis de santé.
Et qu'on vienne pas me dire que l'investissement technologique ne permet pas une baisse des prix.
J'ai pas demandé qu'on supprime l'hôtesse de caisse, c'est un emploi certes souvent dévalorisé, mais qui permet aussi à des gens de vivre ou de survivre!
En France on a la fâcheuse tendance de supprimer ce qui dérange.
Elles réclament un peu plus de reconnaissance et de salaire !
Qu'à cela ne tienne, elles ne vont bientôt plus rien réclamer du tout !
Avec toutes ces suppressions d'emploi à terme, la crise ira encore mieux !
A croire que cette société de consommation ne cherche qu'à rajouter du malheur au malheur...
C'est vraiment désolant de voir cela !
Bonjour,
Malheureusement, si les clients sont d'accord pour jouer "à la caissière", je ne pense pas que cela aille en s'arrangeant !!!!
Quant à savoir si les prix baisseront si les caissières disparaissent, j'ai un doute la dessus.
Rédigé par : Gilles | 24/05/2009 à 02:00
Chère Nana,
Ayant cherché un blog écrit correctement (orthographe et syntaxe), je suis arrivé chez toi.
Je t'ai mise immédiatement en "RSS". Tes derniers articles, consacrés aux effets de la crise sur les petites gens, m'ont inspiré, car chacun peut avoir des idées différentes qui se retrouvent dans leurs principes
Vouloir changer la société pour la rendre plus "juste", c'est-à-dire transférer une partie de l'argent des riches vers les pauvres part d'un bon sentiment. Le problème est la relativité de cette richesse: On est tous des "nantis" par rapport à plus pauvre que nous.
Je m'explique: Une caissière (ou même une "sans emploi") en France a un niveau de vie plus élevé qu'un médecin en Afrique Noire. C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a tellement de réfugiés économiques en Occident.
Entendons-nous bien: certains salaires sont indécents. Tant ceux des politiciens et grands patrons de multinationales que ceux des personnes obligées de vivre et se nourrir sur des tas d'ordures.
Que certains puissent partir en vacances (en avion) plusieurs fois par an ou prévoir un budget équivalent à celui de tout un village d'Afrique pour élever un animal de compagnie alors que d'autres meurent de faim m'est difficile à accepter.
Payer un être humain cinq dollars par jour au lieu d'un n'est pas "équitable" et dire, pour se dédouaner que la vie est moins chère dans ces pays est un leurre: les frigos et autos n'y sont pas moins onéreux qu'ici!
Je crois que nous allons nous entendre (sur ce sujet en tout cas).
Ah oui, je ne me suis pas présenté: Je suis un scientifique retraité désirant rester anonyme...
Amitiés
Liens utiles.
Hôtesse de caisse: http://caissierenofutur.over-blog.com/
Agence de presse: http://www.ipsnews.net/fr/
Rédigé par : Armand | 25/05/2009 à 02:00
Je l'espère, Nana.
Je ne trouve pas cela bien de remplacer les caissières par des machines mais si cela devait arriver, à terme, dans TOUS les supermarchés et autres grands magasins, est-ce que nous "boycotterions" les endroits dans lesquels nous faisons nos courses ?
Bonne journée
Rédigé par : Gilles | 26/05/2009 à 02:00