Engagée

Hier c'était la grand messe !

Je ne crois pas que j'en attendais grand chose de cette grand messe 2010 organisée par nos deux co-directeurs !
Je n'avais pas envie de me lever pour être "accueillie" à partir de 9h00 !
Fait nouveau, j'ai décidé d'y aller en jeans, strictement interdit, mais que je me plais à porter depuis quelques mois !
Tout le personnel (ou presque) était là, habillé de noir, sur son 31, comme un réveillon raté !
Un lot de pingouins endimanchés !
Oui c'était ça l'image !
Pour la première fois je suis fière de n'avoir pas joué le gentil mouton qui se fond dans la masse ! 

... Entre Noël et jour de l'an, j'étais en vacances, appréciées mais imposées par la direction (pour presque l'ensemble du personnel, il en fallait bien pour exécuter la suite..) .
Quelle a été ma surprise de découvrir dans ma boîte au lettres,  un gentil courrier m'annonçant la mise en place d'un plan de sauvegarde de l'entreprise !
Non mais ne vous inquiétez pas, un plan de sauvegarde, ce n'est pas grave.
Tout va bien, l'entreprise va bien !
L'entreprise a des dettes, auxquelles elle ne peut plus faire face, mais tout va bien.
On va demander un étalement de la dette mais tout va bien !...

Alors ce mardi matin, Dieu qu'il était intéressant d'entendre une suite sans fin de chiffres pour l'année 2009 ! (je ne pouvais même pas bailler, j'étais assise au premier rang, en face de la direction).
Ils se passaient le micro, les diaporamas, ils "s'auto-congratulaient" l'un l'autre ! 
Enfin la pause !
La cerise sur la gâteau, c'est après la pause café, après la viennoiserie et le jus de fruit (il nous manquait plus que le laxatif) !

"Bon on va prendre 5 minutes pour vous parler de l'élection du délégué du personnel.
L'administrateur nous informe que nous devons mettre en place dans les 10 jours qui suivent la mise en place du plan de sauvegarde, l'élection d'un délégué du personnel.
Comme vous savez il n'y en a jamais eu dans l'entreprise (pas de CE non plus), ce n'était pas nécessaire ! 
Ce n'est pas quelque chose qui se fait à la légère.
Aujourd'hui le délai est dépassé, donc si vous n'y voyez pas d'inconvénient : on va dire que personne ne s'est présenté !
Voila, l'année prochaine on organisera ça avec le sérieux nécessaire !"

Je ne sais pas si je suis là seule à ce moment là à penser : on vient de se faire avoir !
Quand je dis avoir je pourrais dire "enchoser" !
Quand je dis "enchoser" je pense à quelque chose d'autre !

Et voila le gentil directeur continue son gentil petit discours en se disant : YES ! Je les ai tous eu !
"Bon et bien on va parler des performances et des podiums maintenant !"

Rien à foutre de tes podiums, de tes récompenses complètement nulles !
L'entreprise va mal, je vais mal (avec ce que je viens de prendre dans la gueule !), c'est quoi cette mascarade ?
Allez, allez tout le monde applaudit !
Bravo, l'est gentil le petit employé modèle qu'on prend pour un con !
Allez tout le monde un doigt dans le ...

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=BZVlBOiwb_E&w=425&h=344]

Mon petit Manager

Début de mois, fin d'année !
Ce matin c'était la sacro-sainte réunion des managers, du mois et la dernière de l'année !

Il est 14h30, il arrive les mâchoires serrées.
- Bonjour, ça va ?
Il me répond : "oui" vite fait, me fait la bise et file dans son bureau.
Mouais, mouais, mouais, ça va vraiment pas !
- "J'en peux plus ! Je ne les supporte plus ! Je veux surtout pas devenir comme eux !"
Depuis qu'il a rejoint "l'élite" de la société il y a quelques mois c'est toutes les fois la même chose.

Il m'explique : début de réunion :

- Le mot du Big boss ! (blablabla, blablabla, blablabla... histoire de remettre les pendules à l'heure)

- Séance d'auto-encensement individuel (installé dans son fauteuil, les jambes croisés (pour montrer qu'il est à l'aise) chaque manager se fait mousser au maximum en parlant de tout et de rien).

- Séance de dénigrement collectif et individuel du petit personnel non productif ou improductif (tous des fainéants, des bons à rien, des moins que rien dont ils sont prêts à se séparer. Ils oublient même qu'ils ont été collègues dans un temps pas si lointain, avec ces même personnes !)

- Séance d'encensement de l'équipe performante du moment avec classement (ça change régulièrement les dénigrés d'aujourd'hui seront peut-être les applaudis de demain, qui sait... "Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers" La Bible - Matthieu 20 . Je ne pense pas que ce soit leur manuel de référence pourtant !)

Voila les nouveaux objectifs ont été distribués !

Après une grande poignée de main hypocrite et une grande tape dans le dos (tout aussi hypocrite), ils se séparent.
Chacun déjeune comme il le souhaite (bel exemple de liberté) à ses frais bien sur !
Crise oblige, plus de repas conviviaux !
Il ne reste plus que des cons et croyez moi une sacré brochette !

De neuf heures à treize heures, je comprends qu'il soit moralement épuisé ce pauvre petit ! 
Il a tellement attendu cette promotion, que de le voir dans cet état ça me fait de la peine.
Il me dit : "je vais partir !"

Le pire, c'est que je sais qu'il ne rigole pas !

Semaine ou monde de merde ?

 

Est-ce que c'est juste ma semaine qui est comme ça où est-ce que c'est le monde ?

Difficile bilan à la veille du week-end  !

-"Il devrait être sous curatelle !"
Effectivement ce serait peut-être la meilleure solution pour Lui.
"Lui" il a une petite quarantaine, des dettes à ne plus savoir comment les payer, des huissiers aux fesses, obligé de vendre à perte sa maison pour rembourser une partie de sa dette.
Il fait des achats compulsifs qu'il paye à coup de prêts à la consommation...
Il a perdu sa maman il y a quelques mois, il vient de faire euthanasier le vieux chien qu'elle lui avait laissé en héritage parce qu'il était trop malade.
On a connu plus gai, mais ce n'est pas un roman, c'est la vraie vie...

-Elle est sous tutelle de l'UDAF !
"Elle" a un peu plus de 70 ans, qui peut vraiment dire ?
Elle est "placée" dans un hôpital.
Elle est accompagnée de l'assistante sociale, de sa tutrice, elle revient chez elle.
Elle vient prendre quelques affaires personnelles dans sa maison.
Rien n'a bougé dans la maison depuis tous ces mois ou ces années peut-être.
Le même désordre que lorsqu'elle est partie précipitamment, l'odeur de moisi et de renfermé en plus.
On l'a déclarée incapable de vivre seule.
Elle n'a pas d'enfants, pas de famille, quelle tristesse !
De la tristesse elle en a plein des yeux, des sanglots dans la voix et la poitrine.
Elle demande qui va cueillir ses noix, ses noisettes dans son jardin ?
Nulle réponse, un air gêné sur les visages.
On lui présente une dame qui va estimer sa maison pour la mettre en vente.
Elle comprend pas, on ne lui avait pas dit.
L'après midi c'est un monsieur qui va faire l'inventaire et chiffrer combien on va pouvoir "tirer" du mobilier et des effets personnels que la vieille dame est obligée d'abandonner sur place.
La chaire de poule, des frissons partout... encore une histoire vraie, même pas aggravée ou enjolivée ! 

- Futur jeune retraité de 58 ans !
Il est en longue maladie pour un cancer du poumon.
Bientôt un an, un poumon en moins et beaucoup moins d'argent en fin de mois !
Suffit pas d'être malade, faut en plus être pauvre !
Il a rencontré le "big bosse" pour savoir ce qu'il compte faire !
Pense-t-il reprendre son travail ?
Pense-t-il faire valoir ses droits à la retraite ?
Accepterait-il de travailler pour l'entreprise avec un autre statut qui coûterait moins cher à la société ?
Parfois il ne sait plus où il a mal tellement il s'angoisse !
Alors "tu vas réfléchir et tu nous diras ton choix", grosse tape sur l'épaule, heureusement que c'était pas dans le dos, il aurait pu lui décoller le seul poumon qui lui reste (ce grand con) comme on aurait dit dans la Sud !

- Histoire de famille ! 
Ça ne sent jamais vraiment bon en général ! (comme dit la chanson)
Le neveu et l'oncle ont quasiment le même âge à 3 ans près.
Le neveu doit louer sa maison à son oncle qui vient de vendre la sienne et qui va en faire construire une plus grande.
Il ne lui fait pas payer de caution, il fait un geste de 100 € sur le montant du loyer.
On lui a réclamé une cuisine aménagée, il l'a faite !
On lui a réclamé une suspente dans le garage, il l'a faite !
Où sont les poteaux à linge ?
La cheminée n'a pas été ramonée ??
Il n'y a pas de faïence dans la cuisine ?
Il n'y a pas de tuyau de gaz ?
... etc 
Il pète un câble !
Il crie, il pleure, il tremble !
C'est pas vrai, c'est un cauchemar c'est pas sa famille qui le traite de malhonnête !?
Il arrive ce matin, il la les yeux qui lui mangent le visage !
Il a peu ou pas dormi de la nuit.
Trop bon trop con, c'est sans doute ce qu'il a en tête.
"Il jura mais un peu tard qu'on le l'y reprendrait plus..."

Voila un extrait des petites nouvelles de la semaine...
Que notre monde est beau ! 
Positivons il nous reste le plus cher, le plus beau, le plus précieux des présents : LA VIE .
Merci mon Dieu, "Inch'Allah"...
Alors un petit kdo ce soir...

[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=OXb0FZiVHWg&w=425&h=344]

"Journée de l'emploi le 24 septembre prochain"

Chez Télé d'antan & Outils d'aujourd'hui : un rendez-vous emploi  : "Nous n'avons rien à y perdre, tout à y gagner. Non?" 

Juste une petite note mais j'avais envie de relayer cette belle initiative et de parler de Véronique que je remercie au passage...

Travailler pendant un congé maladie ou maternité

Frédéric Lefebvre (Le porte-parole de l'UMP) souhaitait que les salariés en congé maternité ou maladie puissent poursuivre leur activité professionnelle via le télétravail.
Heureusement la proposition a été rejetée lundi par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée.
Si ce n'était pas si grave ça pourrait être comique !
A une époque de ma vie j'aurais réellement eu besoin d'avoir accès au télétravail, hélas peu voir aucune entreprise autour de chez moi proposait cette opportunité.
Aujourd'hui pour soit disant permettre aux personnes en congé maladie ou maternité de gagner plus d'argent, on leur propose de continuer leur activité via leur domicile.
Est-ce vraiment pour le bien être moral du salarié ? 
Ne cherche-t-on pas, uniquement un moyen de réduire considérablement le montant des indemnités journalières versées aux salariés, voir de les supprimer tout simplement ?
Il est clair que si les gens continuent à travailler de leur domicile la "sécu" n'aura pas d'indemnités journalières à leur verser et voila encore une solution pour boucher le trou de la « sécu » !
On va vraiment vers une régression de nos avantages sociaux !
Nos parents, grand-parents se sont battus pour obtenir et maintenir ces avantages et aujourd'hui nous devrions cautionner cette suppression "volontaire" de nos acquits ?

On avait déjà vu avec Rachida Dati que le congé de maternité ne s'imposait pas ou plus, si elle peut le faire pourquoi pas les autres femmes ?

En ce qui concerne le congé maladie et en cette période de crise, les salariés qui "flippent" à l'idée de perdre leur emploi pourraient se sentir obliger de se porter "volontaire" afin de continuer coûte que coûte leur mission professionnelle. 
Ne s'agit-il pas en fait de basses manipulations morales sur des personnes faibles et en difficulté ?
Entre deux séances de « chimios » ou rééducation ou autres soins les salariés malades pourraient continuer à être productifs !
Aujourd’hui, plus que jamais seule la productivité et le résultat de chaque individu comptent.

"Travailler plus pour gagner plus !" Ce n'est pas de vous Monsieur Lefebvre, ce n'est pas beau de copier, votre copie a été rejetée !!...

"Vers la disparition du métier d'hôtesse de caisse"

C'est une note de Yann qui dit : "Même au fin fond de ma Bretagne, le Super U du village vient de se doter de quatre caisses surveillées par une seule hôtesse. C'est le client qui joue à la caissière, et ça fonctionne."

Sa note très juste et très vraie comme d'habitude me suggère une réflexion.
Logiquement le consommateur qui sommeille en chacun de nous devrait bénéficier de ces suppressions d'emplois!
Comment et pourquoi ?
Tout simplement parce que si c'est le consommateur qui doit faire le travail de l'hôtesse de caisse licenciée pour "inutilité", il faudra que les prix des articles diminuent !
Il me parait inconcevable de payer aussi cher qu'avant si je n'ai pas le service qui va avec!
C'est pas le robot qui va me dire bonjour, merci, me souhaiter une bonne journée et m'aider éventuellement à ranger mes courses si j'ai un soucis de santé.
Et qu'on vienne pas me dire que l'investissement technologique ne permet pas une baisse des prix.
J'ai pas demandé qu'on supprime l'hôtesse de caisse, c'est un emploi certes souvent dévalorisé, mais qui permet aussi à des gens de vivre ou de survivre!
En France on a la fâcheuse tendance de supprimer ce qui dérange.
Elles réclament un peu plus de reconnaissance et de salaire !
Qu'à cela ne tienne, elles ne vont bientôt plus rien réclamer du tout !
Avec toutes ces suppressions d'emploi à terme, la crise ira encore mieux !
A croire que cette société de consommation ne cherche qu'à rajouter du malheur au malheur...
C'est vraiment désolant de voir cela !

Hertz demande à ses cadres de baisser leurs salaires de 5%

Je sais je ne me renouvelle pas !

Encore la crise qui génère des actions incroyables du patronat !
Aujourd'hui on demande aux cadres et demain ce sera aux "smicards" des entreprises !

"Face à la crise, Hertz demande à ses cadres de baisser leurs salaires de 5 %" LeMonde.fr
"Baisse des salaires : est-ce bien légal ?" LeFigaro.fr
"Les cadres de Hertz invités à une baisse de salaire "solidaire"" Lexpension.com

Chantage, pression encore et toujours...
C'est très tendance je trouve !

Licenciement et reclassement la facilité

Elle a bon dos la crise !

Encore elle qui fait faire tout et n'importe quoi au patronat peu scrupuleux !
Une usine de textile de Castres a envoyé à 9 sur 80 de ses salariés licenciés un courrier pour le moins surprenant.
Il leur est proposé le choix entre un licenciement économique et un reclassement.
Là rien de méchant me direz-vous au contraire, c'est toujours mieux d'être reclassé plutôt que de se retrouver au chômage;
Là où le bât blesse, c'est que la proposition de reclassement est en Inde ! 
Oui rien que ça, et ce n'est pas tout... 
Les conditions : Contrat d'ouvrière aux conditions locales, 8 heures de travail par jour, 6 jours sur 7 et tout cela pour le salaire de 3500 à 4500 non pas euros mais roupies !!! 
Donc entre 53,70 et 69,14 euros par mois !
En fait rien d'illégal à cela.
Non la loi dit que les entreprises peuvent proposer un poste de reclassement dans le même groupe peu importe où.

Le PDG interviewé déclarait qu'avec la crise il fallait s'adapter, que c'est aux salariés de s'adapter et que le textile est moribond en Europe !

Effectivement le textile peut être moribond en Europe et plus précisément en France puisque cette même entreprise a délocalisé une partie de sa production en Inde et en Roumanie. 


Payer des ouvrières à 69 € par mois, c'est mieux que de les payer au SMIC. 
Pour un SMIC à 1037 € mensuel en France, on peut avoir 15 employées payées 69 € mensuel en Indes !!!

Inutile d'en dire plus je crois, c'est encore du « foutage » de gueule, mais en respect de la loi parait-il !

On ne rigole plus !

"On ne rigole plus" ce n'est pas moi qui le dit mais un " grand patron" de groupe régional.
Je n'ai pas souvenir qu'à un quelconque moment les employeurs aient embauché des collaborateurs (comme ils aiment à les appeler) pour leur permettre de rigoler !
"On ne rigole plus, (la phrase est répétée pour bien appuyer) on veut des résultats et du chiffre !"

La phrase a été balancée avec hargne et méchanceté.
Et comme si ça ne suffisait pas, il a rajouté je reviens à la fin du mois et là on verra, des décisions seront prises !
Il est 10 h du matin, je lui mettrai bien mon poing dans la gueule.
Je crois que je ne suis pas la seule, a avoir envie de le transformer en punching ball, mon collègue aussi...
L'angoisse et le stress étaient palpables, les sourires figés, les acquiescements forcés...

Alors là si ce n'est pas du harcèlement moral, comment peut-on appeler cela ?
Les nouvelles méthodes de management ?

Yann dans sa note " Un lieu pour les cabossés du travail" parle "des pathologies professionnelles", je crois que là on y est !


Oui mais, j'oubliais, on a de la chance, on a un boulot ! 
En période de crise, n'oubliez pas, c'est ça l'important.

Bon à plus pour un nouvel épisode des nouvelles méthodes de motivations  ! 
Si vous avez besoin de cours, messieurs les patrons, je pourrais peut-être vous arranger un rendez-vous !

Licenciements annoncés

Ce n'est pas la "Chronique d'une mort annoncée", ce n'est pas une chronique du tout, juste une info parmis tant d'autres en cette période de crise.
Ah vous ne saviez pas qu'il y avait une crise ?
Pourtant ce n'est pas faute de l'entendre du matin au soir qu'elle est internationale, la crise !
Oui il faut insister sur le internationale comme ça on oublie les conneries qui sont faites au niveau national ! 
Et puis elle a bon dos la crise !
Même si la conjoncture est pourrie pour certains secteurs économiques, faut aussi savoir profiter de l'occasion de se débarasser discrètement des maillons faibles ! 
Et oui en  période de crise c'est comme lorsqu'il y a gangrène ! 
Surtout ne pas hésiter à amputer !
Grave et sage décision, reste plus qu'à l'annoncer avec les mots qui font peur, ceux qui font mal, ceux qui savent fédérer autour de la direction !
C'est tout un art, de pouvoir faire comprendre à des employés qu'ont va licencier leurs collègues de travail, pour sauvegarder leurs emplois à eux !
Mais lorsque c'est bien fait, l'effet est réussi !
Enfin on peut toujours leur laisser croire, c'est tendance de flatter le "patron", enfin quand je dis flatter je suis très polie !

Allez Tout va bien va bien, ayez confiance, Notre Président et le Patronnat veillent !....